Nuits d’ivresse printanière
Nuits d’ivresse printanière aborde donc le tabou de l’homosexualité masculine. Il faut savoir que dans le document Chinese Mental Health Regulations qui date de 2001, l’homosexualité est encore qualifiée de maladie mentale. Lou Ye explique que malgré tout le dialogue est ouvert entre le Ministre chinois adjoint à la Santé, les associations d’homosexuels et de lutte contre le sida, mais rien n’est joué pour autant.Très érotique, ce film n’hésite pas à montrer de très près les scènes d’amour entre hommes. Le corps féminin n’est presque pas dévoilé. Cela est une volonté de Lou Ye, car il s’est rendu compte que la femme avait bien trop de présence par sa jalousie et son obsession pour que son corps soit montré. Il explique que « dans le film, le corps de la femme est représenté par le corps de l’homme, le féminin est dans l’homme ». |
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