Joshua Tree, 1951: A Portrait of James Dean
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Lors d’un voyage dans le désert de Joshua Tree en Californie, James Dean fait de nombreuses rencontres qui seront déterminantes dans ses choix professionnels et sentimentaux. C’est à cette époque que James Dean allait atteindre sa notoriété d’acteur et devenir une icône américaine.Titre original : Joshua Tree, 1951: A Portrait of James Dean Titre français : Joshua Tree 1951 : Un portait de James Dean Réalisation : Matthew Mishory Scénario : Matthew Mishory Décors : Samuel Perone Avec: James Preston : James « Jimmy » Dean ,Dan Glenn : le colocataire,Dalilah Rain : Violet, Edward Singletary, Jr. : Roger,Robert Gant : le réalisateur Photographie : Michael Marius Pessah Musique : Arban Ornelas et Steven Severin Production : Edward Singletary, Jr., Randall Walk et Robert Zimmer Jr. Sociétés de production : Iconoclastic Features ; Jay-X Entertainment et MGDB Productions (associations) Pays d’origine : États-Unis Langue originale : anglais, français Format : noir et blanc, couleur – 1.85 : 1 – Dolby Digital – 35 mm Genre : drame Durée : 93 minutes Dates de sortie : États-Unis : 24 mai 2012 (Festival international du film de Seattle) États-Unis : 12 décembre 2012 France : 18 février 2014 (DVD) Près de 60 ans après sa disparition, James Dean demeure une icône. Découvrons sa part de lumière et d’ombre, loin de l’imagerie trop lisse des posters ! En 1951, le jeune homme en quête de notoriété est encore à la veille de la gloire… et de la mort qui le frappera peu après. En errance avec son colocataire et une jeune starlette (tous deux épris de lui) dans le désert de Joshua Tree, il évoque ses idéaux et ses compromissions. L’occasion d’une plongée dans l’atmosphère hollywoodienne des fifties, d’un esthétisme très léché rappelant Single Man de Tom Ford. Outre sa bisexualité explicitement exposée, ses questionnements et ses aspirations, le film évoque son intérêt pour la fameuse « Méthode » de l’Actor’s studio, ainsi que sa fascination pour le Petit Prince de Saint-Exupéry, comme lui bel enfant blond en quête de sens, descendu sur terre pour nous illuminer de sa présence avant de disparaître dans le désert en un éclair fulgurant. On prête à James Dean cette philosophie : « Rêvez comme si vous deviez mourir demain, vivez comme si vous deviez mourir aujourd’hui. » Il faut y ajouter celle du Petit Prince : « On ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible aux yeux. » On connaissait les trois films de sa courte carrière (A l’est d’Eden, La fureur de vivre, Géant). Sa légende s’étoffe de ce beau tribut contemplatif, introspectif et hypnotique de Matthew Mishory, inspiré par la biographie sulfureuse de Paul Alexander. L’occasion de découvrir aussi l’interprétation magistrale du beau Robert Preston, complètement crédible dans ce rôle difficile d’une idole de tant de générations… ( source : http://www.les-bien-aimes.fr |